Les Jardins de l’écoumène sont directement impliqués dans la préservation de ce haricot et particulièrement fiers de l’offrir à sa clientèle !

Histoire

En 1907, Maximilienne Corbeil Dinel a reçu en cadeau de mariage un sachet de haricot qu’elle appelait « ses rameuses ». Elle les a aussitôt adoptés et les cultivait toujours à 94 ans passés. C’est sa petite fille Judith David qui est entrée en contact avec les Jardins de l’écoumène en 2008 avec l’espoir de nous confier les précieuses graines de sa grand-mère pour qu’elles ne tombent pas dans l’oubli ! Avec l’aide de l’équipe des Potagers d’antan, des recherches ont été entreprises pour identifier ce haricot, ou du moins retrouver ses origines, mais n’ont toujours pas donné de résultat concluant. C’est pourquoi il porte celui de Grand-maman Dinel en l’honneur de celle qui les a préservés pendant toutes ces années !

Particularités

Ce haricot grimpant ou à rame fleurit jusqu’au gel assurant une production ininterrompue toute la saison. Les longues fèves jaunes aplaties contiennent des grains qui se développent rapidement. On les récolte donc juste avant qu’elles soient entièrement jaunes, sinon elles prennent une texture pâteuse. Mme Dinel avait l’habitude de servir ses haricots cuits avec un peu de beurre, de sel et de poivre, mais elle en faisait aussi des conserves.

Culture

Notre jardinière émérite a cultivé ses haricots dans une zone de rusticité 4 à Chénéville en Outaouais pendant de nombreuses décennies en suivant cette méthode :

• Choix d’un site ensoleillé et bien drainé ;
• Ajout de compost à la terre naturellement argileuse de son potager ;
• Semis extérieur au potager vers la fin mai, une fois les risques de gel passé.

On peut les semer en ligne et tendre des cordes ou un filet sur la longueur du rang pour leur donner un support sur lequel grimper. On peut aussi les semer en poquets au pied d’un poteau de 1,8 m terminé par une croix et tendre des fils vers le sol. Les tiges atteindront la croix en un rien de temps !